UN GAOU A PARIS.
Un gaou à Paris est une inspiration de notre dessinateur Manu, qui souhaitait relater les mésaventures des nouveaux arrivants africains en France. Premièrement, on connaît la joie des départs dans toutes les familles africaines. Mais personne ne connaît la galère que doit vivre une fois sur place, notre heureux voyageur.
De plus, quand on vit en Afrique, on a parfois l’impression que tout est simple dans le pays de l’oncle SAM. Et souvent, c’est l’eldorado, disent-ils… Cependant, l’envers du décor est tout ce que Manu vous raconte à travers ces petites séries indépendantes les unes des autres. Nous avons souhaité tout de même raconter le réel, afin que chacun puisse se voir dans nos publications.
Deuxièmement, la difficulté réside dans le fait que notre environnement ait changé, donc il va falloir se faire de nouvelles ami(e) s. D’un autre côté, c’est l’inconnu qui fait peur aux occidentaux. Car, Seul(e) s les plus ouverts vous adresseront la parole, voire même s’inquiéter de votre solitude. Le reste préférera vous éviter pour s’éviter des problèmes. Or, c’est tout le mal qui nous ronge. Ne pas avoir d’interlocuteur, change drastiquement de notre mode de vie africaine, beaucoup plus axée sur la proximité, l’entraide, etc.
Notre gaou parisien, tout heureux, va vivre son aventure, et connaître des hauts et des bas. Mais c’est un dur à cuir, car il a traversé des secousses en Afrique, comme des guerres civiles, la misère, la rue, etc.
Asalpho le chanteur ivoirien dans sa chanson « Un Gaou à Paris » explique que : » toutes les difficultés à endurer pour obtenir des papiers français ne valent pas la peine d’être vécues ».
Voici quelques difficultés quotidiennes :
– Se lever tôt par -5 degrés pour aller ramasser des ordures
– Faire du nettoyage au noir pour des miettes. Et il faut voir ce que vous nettoyez !
– déjouer les policiers pour ne pas finir déporter
– dormir à 5 dans une pièce de 10 m²
La liste peut être longue…
Toutefois, des solutions pour éviter ces galères existent, comme :
– l’Africain doit être instruit.
– l’Africain ne doit pas penser venir en occident pour du travail qui le dénigrerait, si non, faire son travail autrement, c’est-à-dire le plus attrayant possible.