Les Voleurs et l’Âne
Le scrutin présidentiel américain du 3 novembre dernier, n’a pas fini de tenir la planète en haleine. Puisque près de trois jours après le scrutin, le nom du vainqueur n’est toujours pas connu.
Les deux candidats se disant vainqueurs, l’un allant même jusqu’à vouloir saisir la cour suprême pour faire suspendre le décompte des votes. Et, pendant que le monde attend qui des deux cow-boys remportera le duel final, leurs partisans, tels des enfants dans une cour de récréation, se livrent à une bagarre inédite.
L’Amérique, encore une fois, prouve à suffisance à l’opinion publique que le monde est vraiment devenu un village planétaire. Et que, ce qui est fait ici, peut-être cloné ailleurs. À l’endroit ou à l’envers. Ainsi, en Côte d’Ivoire, si les opposants contestent le résultat des élections, pourquoi aux Etats-Unis le président sortant ne contesterait-il pas le décompte des voix dans certains Etats, à défaut de bureaux de vote ?
Que Biden gagne ou que Trump gagne, le spectacle désolant d’une Amérique déchirée, s’empêtrant dans une guerre électorale, fera sourire bon nombre de pays que l’on dit ne sont pas suffisamment encore entrés dans l’histoire (clin d’œil aux Français).
En attendant, comme dans la fable de La Fontaine » Les Voleurs et l’Âne », arrive un troisième larron pour départager le vieux démocrate et l’Éléphant républicain.
Le monde retient son souffle.